Nos propositions concernant l’emploi industriel !
L’agglomération est devenue un désert industriel, avec une cascade de licenciements : Sony, Ruwel, Arcc, Safam, Chupa Chups,Baby-relax .A cela s’ajoutent les menaces de délocalisation qui pèsent sur la SAGEM de Mouguerre et sur l’usine Dassault
La majorité de droite de l’agglomération a accompagné cette cascade de licenciements. La communauté d’agglomération a dû racheter le site de RUWEL pour trois millions d’euros après qu’il ait été cédé gratuitement à SONY.
Un projet de pôle aéronautique est destiné à reconvertir la friche de Ruwel à Bayonne . Il devra procurer des services de formation , recherche et développement aux entreprises de la sous-traitance aéronautique de Turboméca qui fait partie du groupe Safran.
La CABAB annonce la perspective de 600 emplois à terme mais cette reconversion ne créera que quelques dizaines d’emplois de services et … peu d’emplois industriels puisque les entreprises de sous-traitance qui s’installeront sur ce site existent déjà et seront transférées avec leurs salariés sur le site .
. La SAFRAN est le grand groupe industriel dont font partie les entreprises locales de Turboméca- Tarnos et de la SAGEM-Mouguerre. La SAFRAN réalise d’énormes bénéfices, ( 465 millions d’euros en 2006 et certainement plus en 2007 puisque son chiffre d’affaire a augmenté de 13% et atteindra 12 milliards d’euros en 2007. Or la SAFRAN vient de vendre à un fond d’investissement américain sa filiale SAGEM-Communication dont fait partie l’usine de Mouguerre.
Ainsi la SAFRAN lâche l’usine SAGEM de Mouguerre mais empochera très certainement des subventions publiques en vue de la création du pole aéronautique sur la friche de Ruwel, ceci alors qu’elle fait d’énormes bénéfices
Nous sommes pour arrêter d’attribuer des subventions publiques au privé , aides qui n’ont jamais créé d’emplois , ni empêché les licenciements et transférer ces crédits vers les services publics territoriaux.
Nous exigerons la restitution des aides attribuées aux entreprises qui qui licencient ou qui ne respectent pas leur engagement d’emplois stables.